la compétition en shorinji kempo

Les compétitions de SHORINJI KEMPO sont des compétitions de EMBU (littéralement démonstration martiale)
Le Embu est un combat arrangé très spectaculaire, créé par deux ou trois partenaires.
Les kenshis préparent ensemble ce combat qu'ils construisent à partir de techniques parmi les 600 enseignées en Shorinji Kempo.

Les partenaires alternent les rôles d'attaquant et de défenseur en variant les techniques de frappes, de projections, de torsions et d'immobilisation.

Les deux kenshis doivent aussi maîtriser l'espace, le temps, leur concentration, de plus ils cherchent à améliorer leur vigilance et à développer leur énergie.
Le embu est l'expression de " kumité shutaï " (pratique réciproque) et tous les participants d'un embukaï (rencontre de embus) doivent garder à l'esprit qu'ils travaillent et progressent tous ensemble.


Le embu met en évidence la rigueur technique à laquelle sont parvenus les pratiquants et la précision des attaques et des défenses.

Le EMBU doit être aussi réaliste et rapide que possible sur une durée de 1 minute 30 à 2 minutes.

Le embu est noté par 4 juges selon 2 critères :

  • SEIKAKUDO est la note de précision et la justesse des techniques employées, elle se calcule lors de l'exécution du Embu par réduction à partir de 50 points.
  • HYOGENDO la note d'expression juge l'esthétique martiale et le réalisme du embu. Elle juge la qualité des enchaînements, les postures, la précision des déplacements, le regard, le contrôle de la respiration chacun de ces aspects étant notés sur 10 points.

L'objectif des Taikaï (nationaux, européens ou mondiaux) est de permettre la rencontre de tous les kenshis participants qui peuvent ainsi confronter leurs techniques et s'amuser ensemble.

Le Shorinji Kempo ne veut pas engendrer des champions mais des personnes équilibrées ayant appris à travailler en collaboration avec leurs professeurs et leurs partenaires.

" La pratique du embu se centre sur le travail à deux dans un objectif d'échange des techniques et dans la recherche d'un progrès mutuel. Par un dur travail partagé et l'accomplissement dans la pratique à deux, les partenaires apprennent à se respecter et à s'entraider...l'esprit de respect humain grandit entre eux ; c'est ce que nous recherchons. " So Doshin.

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